LA CHUTTE DE BLATTER
Romário,
l'actuel sénateur brésilien, a exprimé son soulagement via un message posté sur
sa page Facebook : « Meilleure nouvelle des derniers temps ! La démission de
Joseph Blatter de son poste de président de la FIFA représente le début d'une
nouvelle ère pour le football mondial. Tous les gestionnaires corrompus des
confédérations dans le monde vont ressentir sa chute comme un tsunami. J'espère
maintenant que les eaux de cette grande vague seront suffisantes pour balayer
toute la corruption dirigée par la plus grande instance du football. »
Encore
un beau tir du pointu pour Romário, en pointe justement dans le combat contre
la corruption dans le foot au Brésil.
Plus personne ne l'attendait mais elle comble les
amateurs d'un football propre. La démission surprise mardi de Sepp Blatter,
"l'intouchable parrain" de la Fifa, est qualifiée ce mercredi 4 juin
par la presse d'"excellente nouvelle" pour le foot mondial.
Blatter
"a donc déposé les armes. Quatre jours tout juste après sa réélection à la
tête de la Fifa. Un incroyable coup de théâtre provoqué par une énième
révélation, ce mardi, visant son propre bras droit, le Français Jérôme
Valcke", écrit Martin Couturié dans un décryptage du "Figaro".
"Vendredi dernier, devant le congrès, il avait annoncé 'd'autres mauvaises
nouvelles' à venir
prochainement.
Mais sa démission en constitue une excellente pour le foot mondial."
La
position de ce "président omnipotent", en poste depuis 1998, n'était
"plus tenable au regard de l'épaisseur des dossiers trônant sur les
bureaux des justices américaine et suisse", poursuit-il.
Sans
surprise, le journal "l'Equipe" consacre sa une à la chute de Blatter
avec un cliché on l'on voit le futur ex-président de la Fifa se diriger vers
une porte de sortie, le tout orné du titre cinglant : "Acculé".
"20
Minutes" salue de son côté le départ de l'ex-inamovible Suisse d'un joyeux
"Au revoir président !"
Pour Pierre Cavret, dans "Ouest-France",
on vient d'assister à un "séisme de magnitude hors catégorie" dans le
monde du "foot business "'tout fou, tout fric'". Blatter se croyait
"indestructible, indétrônable, indispensable" mais en fait il
effectue une "sortie par la petite porte" après "la casserole de
trop".
Une
affaire qui montre selon l'éditorialiste les "sources du mal" dans le
foot business "la prédominance de l'argent, démultipliée par les droits
télé pharaoniques. De l'argent propre, mais aussi de l'argent sale, voire
virtuel, quand des intermédiaires véreux ou le crime organisé entrent en jeu
lors des transferts de joueurs ou du blanchiment de fonds toxiques via
l'explosion des paris sportifs en ligne."
Dans
ce milieu "gangrené", marqué par des "scandales à
répétition" et où "seul le ballon tourne encore rond, un simple
divertissement sert aujourd'hui de terrain de jeu à d'insatiables appétits de
pouvoir et d'argent", renchérit Philippe Marcacci pour "L'Est
Républicain". Il ne faut donc pas s'attendre "à ce que les écuries
d'Augias du sport soient nettoyées par ses plus hauts dirigeants".
LA SALIDA DE BLATTER
El exfutbolista y senador Romario de Souza
Farias (Partido Socialista de Brasil) ha celebrado la dimisión de Joseph
Blatter como presidente de la FIFA, porque está seguro de que todos los
gestores corruptos de las confederaciones del mundo sentirán su caída
"como un tsunami".
Romario siempre ha sido muy crítico con la
FIFA, que según su criterio en las últimas décadas se ha convertido "en
una máquina para ganar dinero", olvidando la misión social que tiene el
fútbol de derribar barreras sociales, unir a los pueblos y despertar pasiones.
Desde que estalló el escándalo de
corrupción en la sede suiza de la FIFA, Romario ha tenido un papel destacado:
fue el primer político capaz de reunir las firmas necesarias para abrir una
comisión parlamentaria que investigue a la Confederación Brasileña de Fútbol
(CBF), sospechosa de firmar contratos irregulares de patrocinios y derechos
televisivos del pasado Mundial de Fútbol de Brasil.
Renuncia de Blatter es positiva, dice
dirigente uruguayo
También ha tenido unas palabras para Pelé,
que tan sólo un día antes de la renuncia de Blatter aseguraba que su reelección
al frente de la FIFA era perfecta: "Lo que Pelé tenía de genio, de
inteligente, por lo que veo, lo perdió en el momento en que terminó su
carrera", dijo al portal de noticias UOL, remarcando que sus palabras son
"vergonzosas" y recordando un dicho muy popular en Brasil: "Pelé
callado es un poeta".
En política desde hace cinco años el
exjugador del Barcelona, fue uno de los más críticos con la organización del
Mundial de Fútbol en Brasil y con la FIFA, y llegó a advertir de que el evento
sería "el mayor robo de la historia". Su papel de látigo
anticorrupción en el mundo del fútbol le ha dado mucha popularidad y en las
últimas elecciones logró el 63% de los votos en el estado de Río de Janeiro.
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